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notre gri gri pour la route |

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Départ de Ouaga 5hOO le mardi. |
La route pour le Togo est très bien au début, Alain prend le volant.On fait une pause chez le grand frère d’Alain à « Tenkodogo »
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Super rencontre avec le grand frère, la petite sœur, le petit frère. |
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Alain est fier de conduire, c’est super gai. On se fait même offrir un verre au Maquis |

Après, la route devient un enfer…Vers 14h00, on arrive à la douane.Police Burkinabé, douane Burkinabé, police Togolaise, douane Togolaise, nombre invraisemblable de barrières, de cordes, de contrôles.Heureusement, on s’en tire pour 6500 CFA, avec un reçu de … 5000.
On reprend la route… trous, bosses… C’est lent. A Dapaong, il est 17h00, on décide de s’arrêter pour éviter d’être bloqué par la nuit.Maud est le guide… On cherche un hôtel dans le Routard – Hotel Caroli – Parfait, sauf les grenouilles. On part manger dans la ville. Les gars draguent, mais bien sagement on est au lit à 10h00 !
8h00, on se lève, petit café au bar de l’hôtel, on est parti !
Les petites villes s’enchaînent, la savane est superbe, les couleurs magnifiques, mais pas le moindre éléphant.
Partout, on nous dit qu’après la route devient bonne … mais éternellement les trous, les morceaux de pistes, les fossés, les bosses,…
Vers 13hOO, on arrive enfin à LA FAILLE D'ALEDJO… On nous en a tant parlé à Ouga qu’on s’attend à tout : « un volcan qui fume, un trou si profond qu’on distingue à peine les carcasses des camions dans le fond ». « Une route étroite avec un précipice de chaque côté… ». « La montagne coupée en deux, etc, etc…». « Il faut un chauffeur spécialisé pour y passer… ». Tout juste s’il est possible d’en sortir vivant…
La réalité ? Le Rocher Baillard ! ni plus, ni moins… et deux tournants en épingle à cheveux, genre Ardennes belges… !
Un bon moment de rire, de photos, de détente et nous voilà repartis… Toujours aucune amélioration de la route, c’est long, long, long…
Vers 16h00, une pluie violente tombe au point de devoir s’arrêter… La ventilation de la Mitsubishi ne marche pas, les essuies-glace sont vieux, on ne voit plus les trous…La bâche qui protège le décor s’est déchirée, il faut la remettre… Douche forcée…

Heureusement, à 20h00, on arrive dans les environs de Lomé. Seul lien, le numéro de Constance. On appelle, on appelle… Pas de réponse. Je mets ma puce belge dans mon portable, réponse immédiate! Elle nous attend, il faut aller au Stade de Kégué, on va venir nous chercher? Et oui ! On vient nous chercher. On arrive à l’accueil du Festival.
Première rencontre avec Constance.
Les locaux sont plus ou moins bien, on découvre qu’elle habite juste à côté, mais plutôt sympa car tout le monde entre et sort de chez elle. On nous sert une salade, Waouh chouette!
On nous présente Issifou, le responsable logement… et on nous emmène au logement. C’est loin, très loin, à l’autre bout de la ville. Les garçons sont envoyés dans le foyer MOKPOKPO et nous les formateurs (en fait, les blancs…) dans une villa. On essaie d’expliquer qu’on n’est pas d’accord, qu’on veut rester tous ensemble, mais ça semble compliqué, d’autant plus qu’à Mokpokpo, personne n’a été prévenu de la venue de 50 artistes… Dans le doute, on décide de dormir à la villa… On verra demain. On négocie avec Constance le petit déj’ à 9-10h car tout le monde est crevé. Le Festival amènera la bouffe sur le lieu de logement. Sur ces entrefaits, on récupère Fredo, Adissa et Sita, épuisés par 22 heures de bus…
J’oubliais, Constance nous annonce qu’on jouera en ouverture du Festival le vendredi. A quelle heure ? Ca c’est à voir…
Et nous voilà dans Lomé, entre le « Pigeon » et le « Monument », à essayer de nous y retrouver, Jonglant entre les trous qui sont encore pire qu’ailleurs et les incessants klaxons de tout le monde… Hélas, pas de plan, pas de brochure, pas de programme, personne vraiment au courant.
Constance, elle ? Elle mange, elle fait la sieste et se fait monter son énorme chignon pour la cérémonie d’ouverture…
Toute l’équipe de Bin’Bin’ monte le décor au FITAP, prête à jouer. Mais il faudrait répéter un peu… Difficile, car des groupes de musiciens sont arrivés et jouent dès 14h00. On s’enferme dans le petit réfectoire, et courageusement (encore), on se briffe pour notre Première ! Super, l’équipe est prête !
A 18h00, la cérémonie annoncée à 16h00 commence. On installe lentement les chaises, on termine d’attacher les 2 malheureux quartz et de décorer les poteaux, dont celui qui se dresse en plein milieu de la scène.
Constance est sur son 31, ainsi que quelques officiels (dont on apprendra qu’ils n’en sont pas…) Mais à Lomé, il y a des bouleversements climatiques, et la pluie se met à tomber. En une demie-heure, l’espace FITAP est une vaste mare, les gens ont de l’eau jusqu’aux genoux, et malgré la « Patame », la scène est détrempée. Nos décors gisent dans ce marécage, on essaie de les mettre au sec, mais c’est pas évident…Les discours s’enchaînent dans ce déluge, mais nous refusons de jouer. Les musiciens d’Eclair font un morceau en remplacement… Et la cérémonie se termine en queue de boudin… Constance disparaît dans sa chambre et les gens attendent…

Après avoir été discuter avec elle, je l’oblige à venir expliquer aux gens comment va se dérouler le Festival, puis je lui demande comment vont s’organiser notre déplacement et notre représentation du lendemain au Lycée Français. Et là, j’apprends par hasard que la séance (prévue pour des ados !) ne pourra pas avoir lieu, car ils sont en examens…
On décide finalement de jouer au FITAP et d’y amener les enfants des écoles du quartier… On retourne au logement, impossible de voir si on peut avoir des chambres à Mokpokpo, et on décide de garder la villa avec Roger et Simon, des suisses allemands qui vont vite devenir de grands potes ! Au moins, cette villa est bien et on y est autonome !
Le petit mot de Constance aux festivaliers est très différent du discours d’ouverture :« Normalement, j’aurais dû savoir, mais… »
On découvre que l’équipe autour d’elle n’est constituée que de jeunes bénévoles qui n’ont ni formation, ni information… Ils sont aussi paumés que nous…
Le vendredi, on joue donc devant 60 enfants. C’est super, ils adorent, mais le Festival a oublié de prévoir un véhicule pour les ramener, et c’est donc nous qui les ramenons… 63 enfants en 3 trajets… +/_ 25 personnes dans la voiture, mais on ne risque rien car « ils sont en uniforme ».
Le soir, on va au Goethe Institut découvrir le spectacle de David le Camerounais, puis le spectacle de Roger et Simon, et Ira, un Burkinabé. Spectacles très pros, très forts, très au point. Des grands comédiens, chouette !
Près de la villa, il y a un petit maquis très sympa qui fait des spaghettis et puis des petits déj’ omelette/légumes qui nous plaisent particulièrement.
Le samedi, c’est normalement OFF pour nous, mais le matin, on nous avertit qu’on va jouer à 14h30, toujours au FITAP, pour les festivaliers… Mais les festivaliers sont-ils avertis? On joue finalement devant une trentaine de personnes, c’est sympa, mais déjà l’équipe est un peu molle et fatiguée par la lourdeur du Festival.
Article écrit par Marie-Odile.
La réalité ? Le Rocher Baillard ! ni plus, ni moins… et deux tournants en épingle à cheveux, genre Ardennes belges… !
Un bon moment de rire, de photos, de détente et nous voilà repartis… Toujours aucune amélioration de la route, c’est long, long, long…
Vers 16h00, une pluie violente tombe au point de devoir s’arrêter… La ventilation de la Mitsubishi ne marche pas, les essuies-glace sont vieux, on ne voit plus les trous…La bâche qui protège le décor s’est déchirée, il faut la remettre… Douche forcée…

Heureusement, à 20h00, on arrive dans les environs de Lomé. Seul lien, le numéro de Constance. On appelle, on appelle… Pas de réponse. Je mets ma puce belge dans mon portable, réponse immédiate! Elle nous attend, il faut aller au Stade de Kégué, on va venir nous chercher? Et oui ! On vient nous chercher. On arrive à l’accueil du Festival.
Première rencontre avec Constance.
Les locaux sont plus ou moins bien, on découvre qu’elle habite juste à côté, mais plutôt sympa car tout le monde entre et sort de chez elle. On nous sert une salade, Waouh chouette!
On nous présente Issifou, le responsable logement… et on nous emmène au logement. C’est loin, très loin, à l’autre bout de la ville. Les garçons sont envoyés dans le foyer MOKPOKPO et nous les formateurs (en fait, les blancs…) dans une villa. On essaie d’expliquer qu’on n’est pas d’accord, qu’on veut rester tous ensemble, mais ça semble compliqué, d’autant plus qu’à Mokpokpo, personne n’a été prévenu de la venue de 50 artistes… Dans le doute, on décide de dormir à la villa… On verra demain. On négocie avec Constance le petit déj’ à 9-10h car tout le monde est crevé. Le Festival amènera la bouffe sur le lieu de logement. Sur ces entrefaits, on récupère Fredo, Adissa et Sita, épuisés par 22 heures de bus…
J’oubliais, Constance nous annonce qu’on jouera en ouverture du Festival le vendredi. A quelle heure ? Ca c’est à voir…
Et nous voilà dans Lomé, entre le « Pigeon » et le « Monument », à essayer de nous y retrouver, Jonglant entre les trous qui sont encore pire qu’ailleurs et les incessants klaxons de tout le monde… Hélas, pas de plan, pas de brochure, pas de programme, personne vraiment au courant.
Constance, elle ? Elle mange, elle fait la sieste et se fait monter son énorme chignon pour la cérémonie d’ouverture…
Toute l’équipe de Bin’Bin’ monte le décor au FITAP, prête à jouer. Mais il faudrait répéter un peu… Difficile, car des groupes de musiciens sont arrivés et jouent dès 14h00. On s’enferme dans le petit réfectoire, et courageusement (encore), on se briffe pour notre Première ! Super, l’équipe est prête !
A 18h00, la cérémonie annoncée à 16h00 commence. On installe lentement les chaises, on termine d’attacher les 2 malheureux quartz et de décorer les poteaux, dont celui qui se dresse en plein milieu de la scène.
Constance est sur son 31, ainsi que quelques officiels (dont on apprendra qu’ils n’en sont pas…) Mais à Lomé, il y a des bouleversements climatiques, et la pluie se met à tomber. En une demie-heure, l’espace FITAP est une vaste mare, les gens ont de l’eau jusqu’aux genoux, et malgré la « Patame », la scène est détrempée. Nos décors gisent dans ce marécage, on essaie de les mettre au sec, mais c’est pas évident…Les discours s’enchaînent dans ce déluge, mais nous refusons de jouer. Les musiciens d’Eclair font un morceau en remplacement… Et la cérémonie se termine en queue de boudin… Constance disparaît dans sa chambre et les gens attendent…
Après avoir été discuter avec elle, je l’oblige à venir expliquer aux gens comment va se dérouler le Festival, puis je lui demande comment vont s’organiser notre déplacement et notre représentation du lendemain au Lycée Français. Et là, j’apprends par hasard que la séance (prévue pour des ados !) ne pourra pas avoir lieu, car ils sont en examens…
On décide finalement de jouer au FITAP et d’y amener les enfants des écoles du quartier… On retourne au logement, impossible de voir si on peut avoir des chambres à Mokpokpo, et on décide de garder la villa avec Roger et Simon, des suisses allemands qui vont vite devenir de grands potes ! Au moins, cette villa est bien et on y est autonome !
Le petit mot de Constance aux festivaliers est très différent du discours d’ouverture :« Normalement, j’aurais dû savoir, mais… »
On découvre que l’équipe autour d’elle n’est constituée que de jeunes bénévoles qui n’ont ni formation, ni information… Ils sont aussi paumés que nous…
Le vendredi, on joue donc devant 60 enfants. C’est super, ils adorent, mais le Festival a oublié de prévoir un véhicule pour les ramener, et c’est donc nous qui les ramenons… 63 enfants en 3 trajets… +/_ 25 personnes dans la voiture, mais on ne risque rien car « ils sont en uniforme ».
Le soir, on va au Goethe Institut découvrir le spectacle de David le Camerounais, puis le spectacle de Roger et Simon, et Ira, un Burkinabé. Spectacles très pros, très forts, très au point. Des grands comédiens, chouette !
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Roger |
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Ira |
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Constance, elle pionce! |
Le samedi, c’est normalement OFF pour nous, mais le matin, on nous avertit qu’on va jouer à 14h30, toujours au FITAP, pour les festivaliers… Mais les festivaliers sont-ils avertis? On joue finalement devant une trentaine de personnes, c’est sympa, mais déjà l’équipe est un peu molle et fatiguée par la lourdeur du Festival.
Article écrit par Marie-Odile.
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