lundi 4 octobre 2010

Les maquis : boire et manger


On y mange le midi, à côté de la maison des jeunes

Juste à côté du Cartel
Hier il y avait concert de musique traditionnelle


Le porc cuit au feu de bois, miam, miam, miam !
 Juste à côté de chez Lasso
Les frites dans la semoule ça croque






Dur, dur d'être une femme

Yoku, Sami et Sita

Nos spectateurs occasionnels








Jour 6 : première de BB à la maison des jeunes




la scène intitulée "le passage de l'urine" par Adissa




Et nos spectateurs



 

Jour 5



Prosper le soudeur
Prosper c’est une personnalité. Il connaît son métier et en plus il innove. Il dit qu’il faut penser aux femmes qui sont plus nombreuses que les hommes (52%) et travailler pour elles. Il a mis au point des métiers à tisser semi-automatique d’1,5 de large et fabrique aussi des foyers à double paroi pour économiser le combustible et concentrer la chaleur.
En une matinée il a découpé la table et la chaise de BB en plusieurs morceaux et nous a fait de jolis papillons (des boulons à aillettes pour faciliter le montage).
Ce type il est trop bien !





Après-midi: montage à la salle et filage



samedi 2 octobre 2010

Jour 3 et 4 - Ouaga, maison des jeunes

Adissa - Bin'Bin'








Assita



Jour 4 – ve 1er octobre

Premier filage sans la dernière scène , Adissa porte le masque de Bin’Bin’.
Filage complet l’après-midi avec masque et costume. Bravo Adissa !
Bravo à toute l’équipe c’est génial !!

Ouagadougou, la ville…

La ville : démesurée sans front de rue jamais , des axes immenses de terre rouge
La poussière omniprésente. La ville de la débrouille, sans plan urbanistique, sans caractère, sans âme, elle n’a pas de cœur, pas de centre seulement des dimensions dilatées et inutiles. Elle s’étend toujours plus sur le territoire, le balafrant de pistes cabossées. On dirait un simulacre de ville.

 En fait de plan urbanistique c’est un quadrillage à l’américaine, toutes les rues ou presque se coupent à angle droit, comme si on avait appliqué à l’endroit un découpage qui ne lui convient pas, comme si « on » avait rêvé pour cette ville un plan ambitieux qui n’a pas rempli ses espoirs. Cette ville a l’allure d’un village avec de temps en temps un bâtiment imposant, le stade de football du 4 août.
Une ville où les habitants construisent à la mesure de leurs petits moyens dans un espace rêvé grand par quelque visionnaire mégalomane. On dirait une pièce de théâtre où tous les décors et accessoires ont été pensés et réalisés « petits » sans commune mesure avec le plateau investi. Une sorte de farce urbanistique.
Un exemple surréaliste : un axe large comme une autoroute avec berme centrale mais sans goudron, de la piste et encore de la piste et des milliers de motos qui pétaradent et slaloment entre les nids de poule dans une belle cacophonie.
Curieuse ville pleine d’espace, c’est son seul signe de richesse. La volonté politique crie son manque à tous les coins de rue et le peuple fait avec les moyens du bord.